Actualités

Les eurodéputés s’engagent pour une Europe sans mercure !

Ce mercredi 10 avril, les eurodéputés ont adopté à une large majorité l’accord de trilogue sur le règlement relatif à l’interdiction du mercure en Europe, présenté par la Commission européenne en juillet 2023.

Nul ne peut ignorer aujourd’hui que le mercure est une substance dangereuse pour la santé des Européennes et des Européens. Le mercure ingéré provoque d’importants troubles du développement neurologique pour des bébés exposés in utero. Il est également nocif en cas d’inhalation ou d’ingestion pour les systèmes digestif et immunitaire, pour la vision, les poumons, les reins et peut provoquer tremblements, perte de mémoire, insomnies…

Ces conséquences sanitaires bien identifiées doivent plus que jamais nous encourager à mener une transition rapide vers une économie sans mercure, une Europe sans mercure.

C’est pourquoi le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, en phase avec la proposition de la Commission européenne, sont parvenus à une position ambitieuse suite aux négociations pour : 

  • Confirmer l’interdiction de l’utilisation et l’exportation d’amalgames dentaires au mercure à partir du 1er janvier 2025 ;
  • Créer une dérogation jusqu’en juin 2026 pour les États membres qui ont besoin de temps pour adapter leur législation et pour atténuer l’impact sur les personnes à faible revenu ;
  • Interdire l’importation et la fabrication d’amalgames dentaires au mercure depuis l’UE à partir de juin 2026 ;
  • Interdire la fabrication et l’exportation de six lampes contenant du mercure à partir du 1er janvier 2027.
« C’est une victoire majeure pour la santé des citoyens européens. Les conséquences sanitaires désastreuses du mercure ne peuvent plus être ignorées. Il s’agit d’un véritable enjeu de santé publique. La majorité des États membres n’utilisent pratiquement plus de mercure dans les amalgames dentaires et privilégient les alternatives plus sûres pour la santé et moins polluantes pour notre environnement. Ce rapport est une question de bon sens » déclare l’eurodéputée Catherine Amalric, rapporteure pour le groupe Renew Europe sur le règlement mercure.