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Retour sur les premiers mois de Catherine Amalric au Parlement européen

À la fin du mois d’août dernier, la cantalienne Catherine Amalric faisait ses premiers pas au Parlement européen, suite au tragique décès de Véronique Trillet-Lenoir. Membre du Parti radical, pharmacienne des hôpitaux et spécialiste des sujets de santé, l’eurodéputée a eu à cœur de poursuivre les combats et les engagements portés par sa prédécesseuse dans la construction d’une véritable Union européenne de la santé.

En l’espace de quelques mois, Catherine Amalric s’est fortement engagée dans le travail parlementaire et est parvenue à obtenir des rôles clés, au sein du Parlement européen, dans l’élaboration des politiques européennes de santé publique : 

  • En étant nommée coordinatrice, pour le groupe Renew Europe, de la commission dédiée à la santé publique : elle est ainsi chargée de guider la position politique du groupe centriste sur les thématiques en discussion, telles que la santé mentale et la lutte contre les maladies non-transmissibles.
  • En devenant rapporteure de son groupe sur plusieurs textes : 
    • la directive médicaments, texte clé de la révision de la législation pharmaceutique européenne : elle défend une position pragmatique et ambitieuse afin de garantir des médicaments abordables, efficaces et innovants pour tous, en luttant plus efficacement contre les pénuries ;
    • la protection de la santé des travailleurs : les négociations ont récemment abouti pour mieux protéger les travailleurs exposés au plomb et aux substances toxiques dans les milieux professionnels ;
    • l’interdiction progressive en Europe du mercure, dont les dangers sanitaires sont avérés : l’eurodéputée soutient, dès 2025, l’interdiction du mercure dans les plombages dentaires ainsi que dans de nombreuses lampes quotidiennement utilisées ;
    • l’encadrement des bénéfices sanitaires et nutritionnels des aliments : ce texte vise à lutter contre les fausses informations sur des bienfaits  supposés, non vérifiées scientifiquement, de certains aliments, ou encore à la promotion sur les réseaux sociaux (majoritairement par des influenceurs) de compléments alimentaires ou protéinés qui peuvent représenter un danger.  

Enfin, Catherine Amalric est très engagée dans la mise en œuvre du Plan cancer européen. Spécialisée en soins oncologiques et membre du Comité de démocratie sanitaire de l’Institut National du Cancer, elle défend la mise en œuvre du droit à l’oubli dans toute l’Union européenne, la promotion d’un statut européen des aidants et le renforcement de l’innovation européenne dans la recherche de nouveaux traitements. 

Ce travail est loin d’être terminé, et l’eurodéputée continuera à mettre son expertise scientifique au service des Européens pour consolider une Europe de la santé plus protectrice, plus solidaire et plus durable.