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Renew Europe se mobilise contre le cancer du sein !

À l’occasion d’Octobre rose, et à l’initiative de l’eurodéputée Catherine Amalric, les députés du groupe Renew Europe ont participé à une action de sensibilisation contre le cancer du sein au Parlement européen de Strasbourg.

La campagne Octobre Rose, soutenue par les grandes organisations de lutte contre le cancer, rappelle à tous que la lutte contre le cancer du sein reste de 1er plan. En Europe, il est responsable de plus de 90 000 décès par an et reste une des premières causes de mortalité féminine. Or, la mise en place d’un traitement au plus tôt de son évolution augmente les possibilités de guérison. Et pour qu’il soit diagnostiqué au plus tôt, c’est le dépistage par mammographie qu’il convient de promouvoir.

Le Plan Européen pour vaincre le cancer vise l’engagement, d’ici à 2025 au sein de l’UE, que soit proposé ce dépistage à 90 % des femmes qui remplissent les conditions requises. Le Conseil de l’Europe a aussi suggéré une limite d’âge inférieure à 45 ans et supérieure à 74 ans.

En effet, les données du registre européen des inégalités liées au cancer, lancé par la Présidente de la Commission européenne le 2 février 2022 montre une alarmante disparité du taux de dépistage dans les 27 États membres, celui-ci variant de 25 à 80 % d’un pays à l’autre.

La campagne Octobre Rose vient donner un écho nécessaire aux importants moyens de santé publique engagés dans cette lutte.

En effet, l’accès au dépistage du cancer du sein dans toute l’Europe, et le renforcement de la collecte des données, bénéficieront de presque 100 millions d’euros dédiés au dépistage de l’ensemble des cancers, issus de différents budgets européens (tels que les programmes EU4Health, Horizon Europe).

Et cette incitation forte au dépistage trouve son plein intérêt s’il est aussi garanti un accès rapide et équitable aux traitement adaptés, pour toutes les Européennes. Cet objectif s’inscrit dans ce qui est défendu par notre groupe politique, Renew Europe, dans le cadre de la révision de la législation pharmaceutique européenne.

Enfin, l’amélioration de tout le parcours de soins des patientes doit intégrer le mieux possible le suivi de la santé physique et mentale. Dans cette vision d’ensemble de la prise en charge, nous souhaitons aussi que le « droit à l’oubli » (que la France et 6 autres États ont reconnu) soit plus largement déployé, contre le risque de double peine qui frappe trop souvent encore les femmes dans leur retour à la vie active, pour souscrire un emprunt ou une assurance.  

  Ce combat reste celui de nous tous.