Actualités

Catherine Amalric présente sa position sur la révision de la législation pharmaceutique

L’eurodéputée Catherine Amalric a déposé des amendements sur les deux textes composant la révision de la législation pharmaceutique européenne : la directive médicaments - pour laquelle elle est rapporteure pour le groupe Renew Europe – et le règlement. 

Soucieuse de la nécessité de trouver un compromis, au niveau du Parlement européen, d’ici le mois d’avril, l’eurodéputée et praticienne hospitalière a tenu avant tout à faire preuve de pragmatisme et d’équilibre pour consolider une Europe du médicament plus attractive, plus soutenable et surtout plus durable.

Ainsi, et après une intensive consultation des parties prenantes concernées par la révision de cette législation, Catherine Amalric a déposé une série d’amendements visant à :

  • Garantir un accès équitable aux médicaments, par l’extension des achats conjoints aux traitements contre les maladies rares, chroniques et aux antibiotiques, en facilitant la coopération volontaire entre les États membres sur les prix des médicaments, mais aussi en levant les possibilités d’interdiction ou de restriction des contraceptifs et abortifs partout en Europe ;
  • Prévenir et lutter contre les pénuries via la constitution d’une liste de médicaments critiques et un recours renforcé à la Plateforme Européenne de surveillance, tout en favorisant l’élaboration d’une Loi européenne sur les médicaments critiques et la mise en place d’un mécanisme européen volontaire de solidarité pour les médicaments ;
  • Construire un écosystème européen du médicament attractif avec des Centres d’excellence, des bioclusters et un soutien fort aux programmes de recherche.
  • Conserver une sécurité optimale des médicaments en préparant le passage à une notice électronique de mise jour plus fiable, en valorisant l’information pour le bon usage et en autorisant le signalement d’effets secondaires par les aidants ;
  • Mieux lutter contre la résistance antimicrobienne en privilégiant une dispensation à l’unité des antibiotiques, et une meilleure gestion des résidus antimicrobiens ;
  • Poursuivre la construction d’une Europe du médicament plus durable via la possibilité d’une transition progressive à un conditionnement unitaire des médicaments et à la meilleure prise en compte des résidus pharmaceutiques.

Enfin, concernant la protection des droits de propriété intellectuelle, l’eurodéputée tient à maintenir la durée existante de 8 ans mentionnée dans la directive en vigueur, mais soutiendra des incitations pour l’extension d’une année supplémentaire de protection pour l’ensemble des conditionnalités proposées par la Commission. En parallèle, elle suggère des incitations plus ambitieuses liées à la mise en place d’un écosystème pharmaceutique pour la recherche et l’innovation, au lancement d’essais cliniques dans les 27 États membres, à la relocalisation en Europe de la production de substances actives et au respect des critères environnementaux tout au long du cycle du médicament.

Contact presse : claudie.gilot@europarl.europa.eu